Avec 0.6% d’écart, l’initiative populaire sur les résidences secondaires a été acceptée par le peuple suisse. La grande majorité des Suisses a cependant voté MAIS : elle reconnaît qu’il y a un vrai problème dans la construction en montagne et qu’il est nécessaire d’agir rapidement. Pourtant, il y a divergences sur les moyens à mettre en œuvre.
L’initiative n’apporte pas de solution, mais décrète un arrêt net des mauvaises pratiques. Il faut dès demain se mettre au travail pour trouver les remèdes à la situation actuelle. Des mutations structurelles doivent être engagées pour réorienter l’économie valaisanne de la construction vers l’exploitation. Cela permettra à moyen terme de compenser les emplois menacés.
L’initiative risque d’entraîner des effets indésirables, notamment une avalanche de demande d’autorisation de construire jusqu’à la fin de l’année et la prolifération de nouvelles résidences secondaires dans les communes en dessous du taux de 20%. Il s’agit de prendre des mesures urgentes pour éviter ces débordements.
Pour le Valais, ce résultat sanctionne un manque d’autorégulation tant au niveau communal que cantonal. Il s’agit d’un électrochoc, mais surtout d’une opportunité d’inventer un nouveau tourisme.
Association altitude 1400
Bernard Attinger, président
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